

Les mots ne font-ils que mentir ?
Comment mettre au jour son vrai désir ?
Alice, la conteuse, est confrontée à une promesse faite il y a deux ans. La voici déstabilisée, sa voix se casse, le doute s’installe, sa vie est chamboulée et dans l’espoir d’une réponse, elle trouve refuge à La Pomme d’Ève auprès de son cher hôtelier.
De réponses en secrets révélés, Alice lèvera un voile sur son passé.
Dans ce volet qui clôt la trilogie sur le désir, initiée avec La Pomme d’Ève, l’hôtel éponyme y tiendra ses promesses.
Ces promesses d'écriture, on les attendait depuis "Au bout du conte" ! Et nous avons le bonheur de redécouvrir la fine écriture de Myriam, ses analyses pointues et passionnantes au service de ses personnages que l'on n'a vraiment pas envie de quitter, rendus tellement réels. Un pur de moment de plaisir à suivre les pensées, les émotions, les réflexions et le déroulement de ce troisième roman à l'épreuve du désir et du choix. La seule déception à la lecture de ces Promesses d'avril est ce moment où la dernière page est -trop vite- atteinte ! Bravo à l'auteure pour cette trilogie qui mérite d'être lue, relue car s'y cachent de nombreuses pépites.
Quel bonheur de découvrir ce troisième volume dédié à l’errance des sentiments et du désir. L’écriture est toujours aussi fluide et juste , semant encore les doutes et les interrogations mais capable aussi de basculer sur des instants de vie formidablement réalistes. On est conduit sur des chemins où rien n’est jamais gagné d’avance et pourtant, « tous contes faits », on débarque doucement sur un rivage où tout à pris sens et on tourne la dernière page en enviant ceux qui s’apprêtent à lire la première.